Punk is Dead

malcolmpiano1Il était le dernier repreZentant d’une époque qui semble être à des années lumières d’aujourd’hui, et en décédant d’un cancer dans une clinique suisse, Malcolm McLaren scelle définitivement un chapitre du rock. Car pour ceux qui ne connaîtraient pas l’homme, c’est lui qui avait créé le fameux groupe Sex Pistols. Avant cela il a été le manager du groupe qui allait amorcer le punk, les New-York Dolls. Mais revenons un peu aux Sex Pistols puisque c’est lui qui avait convaincu le groupe de recruter un certain John Lydon qui deviendra le célèbre Johnny Rotten.
Il n’en fallait pas moins pour donner à ce mouvement naissant l’icône qui lui manquait pour le faire connaître de toute la jeunesse et surtout mettre en place une réelle révolution musicale. C’est aussi lui qui engagera le bassiste Sid Vicious… Avec la mort de Malcolm McLaren, « la plus grande escroquerie du rock’n’roll » prend donc fin, laissant les requins bien seuls dans leur bassin.

« Notre concept marketing, c’était de faire disparaître l’album, de le rendre invisible. Ma première idée de pochette, c’était un sac noir sans aucune inscription. Le patron du label m’a dit : “On ne peut pas distribuer ça chez les disquaires, personne ne le trouvera.“ C’était exactement ce que je voulais. J’ai fait la preuve que l’anti marketing était la seule approche efficace pour ce groupe. Parce qu’il refusait toute compromission jusqu’au bout. »

On se fait donc un petit Anarchy in The UK pour se replonger dans notre adolescence contestataire :

Mais aussi un petit Buffalo Gals, car McLaren c’était aussi ça, histoire de montrer que du punk au rap il n’y a qu’un pas…